A l'heure où les festivals sont en difficulté pour se maintenir, celui de Douchapt Blues dans le Ribéracois semble fonctionner d'une autre manière.
C'est ce qu'exprimait, Jean-Luc Wargnier, son président, le vendredi 10 juillet pour présenter la 3è soirée du festival, se portant en faux contre un article paru dans l'édition du 9 juillet de Sud Ouest intitulé "Les festivals ne désarment pas".
http://www.sudouest.fr/2015/07/09/les-festivals-ne-desarment-pas-2005695-2007.php
Dans cet article, était cité l'exemple de nombreux grands festivals (le Grand Souk, le festival des jeux du théâtre de Sarlat...) confrontés à la baisse des subventions et contraints de développer le système D pour s'en sortir. Le président expliquait que le festival Douchapt blues avait, jusque là, vécu sans subvention et regrettait que l'on ne cite pas son exemple. C'est seulement cette année, qu'encouragé par le maire de la commune, il avait décidé de constituer des dossiers de demande. Cela avait marché obtenant des aides du Conseil Départemental et de la Communauté de communes. Toutefois, cela ne représente qu'environ 5% des financements. Jean-Luc Wargnier, commerçant de profession et passionné de musique pendant ses loisirs, fait appel depuis le début à ce qu'il appelle des partenaires. Il s'agit d'un soutien financier venu de près d'une trentaine d'entreprises, un mécénat culturel en quelque sorte, avec lesquelles il a tissé des liens dans le cadre de son métier. Les "partenaires"sont au rendez-vous car le public est important. Ainsi, le concert du 10 juillet a fait non pas salle comble mais jardin comble avec environ 200 spectateurs.
http://www.sudouest.fr/2015/07/09/les-festivals-ne-desarment-pas-2005695-2007.php
Dans cet article, était cité l'exemple de nombreux grands festivals (le Grand Souk, le festival des jeux du théâtre de Sarlat...) confrontés à la baisse des subventions et contraints de développer le système D pour s'en sortir. Le président expliquait que le festival Douchapt blues avait, jusque là, vécu sans subvention et regrettait que l'on ne cite pas son exemple. C'est seulement cette année, qu'encouragé par le maire de la commune, il avait décidé de constituer des dossiers de demande. Cela avait marché obtenant des aides du Conseil Départemental et de la Communauté de communes. Toutefois, cela ne représente qu'environ 5% des financements. Jean-Luc Wargnier, commerçant de profession et passionné de musique pendant ses loisirs, fait appel depuis le début à ce qu'il appelle des partenaires. Il s'agit d'un soutien financier venu de près d'une trentaine d'entreprises, un mécénat culturel en quelque sorte, avec lesquelles il a tissé des liens dans le cadre de son métier. Les "partenaires"sont au rendez-vous car le public est important. Ainsi, le concert du 10 juillet a fait non pas salle comble mais jardin comble avec environ 200 spectateurs.
Le festival a lancé sa première édition il y a 6 ans, née de la rencontre d'un patron d'auberge, Eric Gauthier, souhaitant dynamiser son commerce, et d'un amoureux du blues souhaitant créer un festival. Derrière l'auberge "Au bon vivre", il n'y avait rien. Ils ont transformé l'espace en jardin prêt à recevoir des tables pour s'y restaurer et écouter des concerts avec une petite piste de danse goudronnée par des bénévoles. Ceux-ci, une vingtaine, sont l'âme du festival, ceux grâce auquel, reconnaît son président, l'évènement, qui dure de juin à août chaque année, peut se réaliser.
Chacun met la main à la pâte, donnant de son temps. Les artistes sont hébergés chez les bénévoles et l'aubergiste assure leurs repas. C'est ainsi que la manifestation culturelle peut vivre. C'est "un festival autrement", tel que le définit Jean-Luc Wargnier. Il s'agit de mettre en avant 3 principes clé, poursuit-il : "accessibilité, qualité et partage". En effet, le tarif d'entrée se situe entre 6 et 10 euros. Le président est très présent pour accueillir les spectateurs et les bénévoles le sont aussi. Pour faire venir des artistes de la région ou de renommée nationale ou internationale, le président arpente les festivals comme celui de Tournon d'Agenais, Léognan http://www.jazzandblues-leognan.fr/, Monségur http://www.swing-monsegur.com/,Cognac http://bluespassions.com/,Bergerac http://www.jazzpourpre.com/, Chancelade https://www.facebook.com/jazz.chancelade ... La programmation est bouclée en décembre. Le festival est en lien avec le "Musiques Nouvelle-Orléans en Périgord" http://www.mnop-festival.com/. Les programmations se rejoignent, explique Jean-Luc Wargnier. Une quinzaine de dates sont prévues et le MNOP Tour fera son ouverture au festival blues de Douchapt le 17 juillet avec John Fohl et Benoît Blue Boy. Chaque 1er samedi du mois, une scène ouverte est proposée dans ce qui était auparavant une petite salle des fêtes totalement remise en état pour accueillir les artistes.
Le 10 juillet, c'est Elmo Joe, un groupe d'Agen qui faisait la première partie de El José & The Hibbie Blues.
Ce groupe de 4 musiciens proposait des morceaux de blues, de rock, des
reprises aussi (Rolling Stones, The Animals...) avec une énergie très
communicative qui a mis une chaude ambiance pour débuter la soirée.
Il sera d'ailleurs au bal des pompiers à Périgueux le 13 juillet. Début mai, il a reçu le prix spécial du jury au 2è tremplin Musicafoire à Marmande.
Quant à El José et The Hibbie Blues, il est originaire de St Etienne. C'est un tout jeune groupe. El José a d'abord commencé seul en enregistrant un EP (format musical plus long que le single mais plus court que l'album) That's my way en février 2012
puis a créé un groupe avec The Hibbies Blues avec lequel il enregistre début 2014 un live Live Texas Blues. En décembre 2014, les 3 musiciens sortent un album Give it up.
El José a eu l'occasion de travailler avec Toronzo Cannon http://www.toronzocannon.com/, Mister Chang, Carl Wyatt https://www.facebook.com/walking.fishbone, Terry "Harmonica" Bean https://www.facebook.com/TerryHarmonicaBean
Il sera d'ailleurs au bal des pompiers à Périgueux le 13 juillet. Début mai, il a reçu le prix spécial du jury au 2è tremplin Musicafoire à Marmande.
Quant à El José et The Hibbie Blues, il est originaire de St Etienne. C'est un tout jeune groupe. El José a d'abord commencé seul en enregistrant un EP (format musical plus long que le single mais plus court que l'album) That's my way en février 2012
puis a créé un groupe avec The Hibbies Blues avec lequel il enregistre début 2014 un live Live Texas Blues. En décembre 2014, les 3 musiciens sortent un album Give it up.
Cet artiste de 25 ans, à la voix très mure qui impressionne, particulièrement talentueux à la guitare, est fortement influencé par le Texas Blues (blues associé avec du swing) et le Chicago Blues, une forme de blues développé dans la ville du même nom issu du blues et du delta blues et qui associe à la guitare acoustique et à l'harmonica, la guitare électrique, la basse, la batterie, le piano voire les cuivres. C'est un héritier de Stevie Ray Vaughan auquel il avait rendu hommage dans son premier opus avec plusieurs reprises de ce grand artiste du blues. Dans le dernier album, c'est une dizaine de composition dont il est l'auteur.
Avec ses acolytes, Charles Lauria à la basse et Henry Braga à la batterie, El José a proposé, lors de ce concert, des titres de leur dernier album comme All Night Long.
En fin de concert, les amis de Elmo Joe étaient invités à venir sur scène pour jouer avec le groupe et interpréter des morceaux comme celui fameux de John Lee Hooker, Boum, Boum.
La liste des dates de concerts du festival est à retrouver sur ce site :
http://www.douchapt-blues.fr/
https://www.facebook.com/pages/Douchapt-blues/423815550973488
Prochain concert le 13 juillet Au Bon Vivre et grand concert avec MNOP le 17 juillet.
Texte et photos : Laura Sansot
http://www.douchapt-blues.fr/
https://www.facebook.com/pages/Douchapt-blues/423815550973488
Prochain concert le 13 juillet Au Bon Vivre et grand concert avec MNOP le 17 juillet.
Texte et photos : Laura Sansot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire