Invité
du Centre culturel de Bergerac, Aldebert se produisait en concert le dimanche 1er février.
Jusque fin 2015, Aldebert est en tournée avec ses musiciens pour faire connaître son dernier album, Enfantillages 2, sorti en octobre 2013. Pas moins de 350 concerts sont prévus. Si son public est essentiellement composé de familles sur cette tournée, comme ne l'a pas démenti le concert de Bergerac, ses chansons plaisent aussi bien aux enfants et qu'aux adultes. Comme explique l'artiste, elles ont souvent un double niveau de lecture, certaines s'adressant directement aux parents, comme Le p´tit veut faire de la trompette.
Guillaume Aldebert a gardé son patronyme comme nom de scène car son entourage trouvait que ce nom pouvait faire penser à un personnage de BD pour enfants, lui qui dessinait beaucoup quand il était écolier (il avait de qui tenir : son père était dessinateur!). Même s'il a commencé dans la chanson pour adultes, il a toujours gardé un lien avec l'enfance. Il a d'ailleurs été animateur, dans le cadre d'un emploi-jeune de 1999 à 2005, auprès d'enfants et travaillait avec eux autour de la chanson et du théâtre. La semaine animateur, il se produisait le week-end dans les bars de Besançon et des environs d'où il est originaire. Le jour où il a eu suffisamment de dates de concerts, il est devenu professionnel. Aujourd'hui, à 41 ans, il a réalisé 4 albums pour adultes dont les chansons sont, malgré tout, imprégnées de son enfance et promeut actuellement son deuxième album pour la jeunesse.
Après une première
expérience en 2008 couronnée de succès avec 80 000 albums
vendus et un disque d'or, Aldebert a voulu retenter l'aventure, tout en prenant, entre temps, un
moment pour écrire un album pour les plus grands : Les Meilleurs amis (2011).
Pour Enfantillages
2, il a fait appel au même procédé qu'en 2008 : créer
des chansons et proposer à des invités de chanter avec lui. Cette fois-ci, ce
sont 17 chansons créées et 22 invités qui ont participé, l'artiste souhaitant
faire appel à des chanteurs d'univers très différents d'Alizée à François Morel
en passant par Kassav' ou Louis Chedid pour mélanger les genres, sources
d'enrichissement. Cet auteur-compositeur-interprète est enthousiasmé par l'énergie
de l'enfance et ce qui lui est lié : l'imaginaire, la spontanéité. Pour lui, la chanson
elle-même est associée à l'enfance. "Monter sur scène, faire son intéressant pendant 2h, c'est un peu enfantin", dit-il avec le sourire. https://www.youtube.com/watch?v=Le-MQA9YZ3Y
Le spectacle donne l'image d'un artiste d'une formidable énergie, bondissant de part et d'autre de la scène, doté de chaussures glissantes qui ne manquent pas de créer l'étonnement des enfants, surpris qu'un adulte puisse en posséder.
Le spectacle donne l'image d'un artiste d'une formidable énergie, bondissant de part et d'autre de la scène, doté de chaussures glissantes qui ne manquent pas de créer l'étonnement des enfants, surpris qu'un adulte puisse en posséder.
Le
concert débute avec l'arrivée d'une soucoupe volante installée dans le fonds du
décor d'où sortent les musiciens. C'est une machine parlante qui
s'exprime tout au long du spectacle y compris à la fin pour rappeler les musiciens,
dotée d'une installation vidéo qui permet
de voir (en plus grand format) les membres du groupe de musique, chacun se prêtant,
lors de sa présentation, à quelques grimaces suscitant l'hilarité enfantine. Ci-dessous, celles d'Aldebert :
Les 4 musiciens du groupe (sans Aldebert), de gauche à droite : Hubert Harel, Christophe Darlot, Jean-Cyril Masson, Cédric Desmazière.
Chaque
chanson est accompagnée de sa propre mise en scène. Voici, entre autres :
Mon petit doigt m'a dit
Dans la maison de mon arrière grand-père :
Le Fakir :
Et puis, pour un des rappels, Aldebert et ses musiciens ont revêtu des habits de rappeurs qui ont beaucoup plu au public pour la chanson Du gros son :
Pour la chanson Plus tard quand tu seras grand, Aldebert a chaussé des échasses :
Si la mise en scène fait beaucoup appel à la vidéo, c'est parce que Aldebert, quand il était plus jeune, a travaillé dans le montage vidéo et la photo. Il a un Bac pro de photo! Il estime que l'on ne fait plus de la musique comme avant et que ces modes d'expression s'intègrent bien dans un concert pour enfants, habitués à tous ces médias.http://lesveillesmusicales.com/2014/05/12/linterview-de-aldebert/
C'est peut-être cela qui explique son succès. A l'heure de la crise du disque, Aldebert fait pourtant recette! D'ailleurs, il envisage déjà un Enfantillages 3!
Le succès vient aussi sûrement du mélange des genres et des rythmes musicaux. On y entend du ska, du rap, hip hop, du rock, voire du métal (genre dans lequel Aldebert a commencé sa carrière de musicien!).
Pour la chanson Plus tard quand tu seras grand, Aldebert a chaussé des échasses :
Si la mise en scène fait beaucoup appel à la vidéo, c'est parce que Aldebert, quand il était plus jeune, a travaillé dans le montage vidéo et la photo. Il a un Bac pro de photo! Il estime que l'on ne fait plus de la musique comme avant et que ces modes d'expression s'intègrent bien dans un concert pour enfants, habitués à tous ces médias.http://lesveillesmusicales.com/2014/05/12/linterview-de-aldebert/
C'est peut-être cela qui explique son succès. A l'heure de la crise du disque, Aldebert fait pourtant recette! D'ailleurs, il envisage déjà un Enfantillages 3!
Le succès vient aussi sûrement du mélange des genres et des rythmes musicaux. On y entend du ska, du rap, hip hop, du rock, voire du métal (genre dans lequel Aldebert a commencé sa carrière de musicien!).
Dans ses chansons, le public n'est jamais infantilisé. Aldebert emprunte des mots que les enfants ne connaissent pas toujours. Il se dit que les enfants feront, comme lui quand il écoutait des chansons de Brassens, ils interrogeront leurs parents. On apprécie ces textes drôles, tendres, joyeux, toujours très justes sur les moments heureux et moins rigolos de l'enfance comme dans La Vie d'écolier.
Très
à l'aise avec son public, Aldebert n'hésite pas à le faire participer en faisant
lever de leurs sièges, enfants, parents, et grands-parents, pour quelques
gestuelles amusantes, jamais vulgaires, notamment quand il s'agit de tester, avec un appareil
fantaisiste, l'intensité de son implication dans le concert. Il le fait
chanter, applaudir, lui-même se déplaçant avec tous ses musiciens dans le fond
de la salle avec ses échasses pour chanter au plus près des enfants qui n'ont
pas eu la chance d'avoir des places près de la scène.
Le spectacle est enlevé, d'une formidable énergie. On ne voit pas le temps passer. La complicité naturelle, jamais forcée entre les musiciens, leur sincérité, leur générosité et le respect qu'ils témoignent au public emportent son adhésion : les enfants se pressent vers le groupe quand il arrive dans le public.
Et pour saluer le public, une nouvelle mise en scène :
Et pour saluer le public, une nouvelle mise en scène :
Pour retrouver les prochains concerts d'Aldebert :
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