Le 29 juin 2016,
dans le cadre de la nuit de l'agro-écologie, avait lieu une soirée au domaine
du Chambon de Marsac sur l'Isle.
Ce domaine de 20 hectares a été acheté en 2013 par la Communauté d'agglomération de Périgueux, la CAP à l'époque, devenue depuis le Grand Périgueux en partenariat avec Agrobio Périgord, le lycée agricole de Coulounieix-Chamiers, la chambre d'agriculture, la Maison des Paysans. Comme l'a expliqué, lors de cette soirée, Marie Moulènes, élue de cette collectivité, l'idée remonte à 2008, année où quelques élus ont commencé à faire le constat d'un manque de cultures maraichères en zone péri-urbaine et travaillé l'idée d'un achat de terres autour de la ville de Périgueux.
Malgré le constat d'un département fortement agricole dont Périgueux était le centre, ils ont eu peine à convaincre les décisionnaires de mettre en place ce projet qui est donc apparu comme particulièrement innovant en Dordogne. C'est à l'automne 2013 qu'ils ont lancé les appels à candidature pour que des maraîchers viennent s'installer sur le terrain en bord de l'Isle mis à disposition, divisé en 4 lots de 3 hectares chacun en cours de conversion en agriculture biologique, avec le matériel agricole nécessaire et des serres.
En respectant un cahier des charges basé sur le respect des hommes, de l'agro-écologie et visant la mise en place d'une agriculture biologique, il s'agissait à terme d'alimenter les cantines des écoles et des crèches de l'agglomération.
C'est Rémi Cornet, aujourd'hui 29 ans, et
Thomas Degen, 38 ans, qui ont été sélectionnés.
Ce domaine les a réunis et les a orientés vers un projet de maraîchage avec, grâce à cette expérience et ses connaissances, un regard particulier sur le sol et la plante. Ils ont ce souci très fort de la conservation des sols. Leur "réflexion est écologique et moins économique", explique Rémi. En Dordogne, dans ce domaine, ils ont été attirés par le climat, la surface et l'appui technique de qualité. Ils ont accepté ce projet à condition de rester sur le lieu. En effet, les contraintes de départ étaient d'offrir à de nouveaux paysans un espace-test pour qu'ils évaluent leur propre motivation puis qu'ils s'installent ailleurs. Pour les deux jeunes gens, ce n'était pas envisageable. Leurs conditions ont été acceptées et ils se sont donc installés sur 2 lots (6 hectares) en mars 2014. Le travail a vraiment débuté en juin 2014. Grâce au Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise, dispositif adapté à ceux qui veulent créer ou reprendre une entreprise et valable jusqu'à 3 ans, ils ont pu être accompagnés dans leur projet et bénéficier de droits sociaux. D'ailleurs, aidés des minima sociaux, ils ont choisi d'investir les sommes issues de la vente de leurs légumes dans du matériel agricole. Ainsi, leur travail ayant été concluant, les consommateurs étant satisfaits de la qualité, "ils vont pouvoir s'installer en septembre 2016 sans un seul sou d'emprunt", constate Jacques Chèvre, trésorier de Terre de Liens Aquitaine.
Cette association territoriale née en 2010, l'une des 19 rattachées à l'association nationale, créée en 2003, va racheter les 6 hectares qu'exploiteront les deux maraîchers ainsi futurs locataires des terres.
Cette association, forte de 3600 adhérents, a acquis depuis sa création 122 fermes en France dont 2 en Dordogne, celle de Fougeras (Miallet) et celle d'Eyssal (Lamonzie-Montastruc). Car cette association est aussi une foncière, une entreprise d'investissement solidaire depuis 2007, qui investit dans "une agriculture de proximité, biologique et à taille humaine". https://www.terredeliens.org/-un-mouvement-trois-piliers-.html En achetant des terres, elle vise à "libérer la terre de la spéculation foncière", "enrayer la disparition des terres agricoles, alléger le parcours des agriculteurs qui cherchent à s'installer et développer l'agriculture biologique et paysanne". https://www.terredeliens.org/terre-de-liens-en-quelques-mots.html
Rémi et Thomas sont de jeunes paysans qui ont connu ce parcours difficile pour trouver une terre. Avant d'arriver à Périgueux, ils ont cherché en Aveyron mais les terres étant rares pour les paysans hors du cadre familial, ils ont dû élargir leurs recherches et c'est ainsi qu'ils sont arrivés en Dordogne.
Afin d'éclairer cette problématique, Jacques Chèvre a souhaité projeter, après la visite de l'exploitation,
le film intitulé Ici, ailleurs...la terre qui nous nourrit. http://www.accesstoland.eu/film-La-terre-qui-nous-nourrit Il met en scène un jeune maraîcher bio anglais, Gavin, qui travaille dans une ferme du Sud de l'Angleterre. La perte de ses terres lui permet de réaliser le difficile accès au foncier et l'incite à rencontrer d'autres fermiers européens qui ont eu ce même parcours fastidieux pour trouver et conserver des terres. C'est l'occasion de découvrir différentes associations qui oeuvrent pour soutenir les paysans. En Angleterre, existe la Soil Association Land Trust constituée à partir de la donation et le legs de plusieurs grands domaines en agriculture biologique. Après une étape en France et la rencontre avec des paysans locataires de Terre de Liens, il a rencontré en Espagne, les membres de l'association Rurbans, une association de développement rural née en 2003 et basée en Cerdagne qui depuis 2008 a lancé un projet de redynamisation de l'élevage de montagne et la création d'une école de formation pour les bergers. Une jeune bergère est ainsi interviewée. En Italie, Gavin entre en lien avec l'Association Italienne de l'Agriculture Biologique (AIAB). Celle-ci est notamment impliquée dans la préservation des terres publiques et leur transmission aux paysans, surtout depuis le décret Monti qui prévoit la mise en vente de ces terres pour renflouer les dettes de l'Etat et des collectivités. Ce tour d'Europe rejoint ensuite la Roumanie où les familles paysannes constituent encore un quart de la population, où les paysans sont 5 millions mais où les terres commencent à attirer fortement les spéculateurs. L'agro-business est en train de gagner du terrain. Quant à Gavin, de retour en Angleterre où la situation semble critique, n'a pas trouvé de terres pour s'installer.
Au Chambon, la vente des terres à Terre de Liens va permettre à la communauté de communes d'investir dans d'autres terres de maraîchage et il restera sur le domaine deux espaces-tests pour de futurs paysans auxquels Rémi et Thomas seront bien placés pour faire partager les fruits de leur expérience. La Dordogne compte au total actuellement 8 lieux-test. Quant à l'association, elle compte sur les souscriptions pour financer l'achat de ces 6 hectares. La soirée avait donc, entre autres, pour objectif de lancer la campagne de financement solidaire et inciter chacun des participants à investir au moins dans une action solidaire d'un montant de 103 euros. 11 460 actionnaires solidaires se sont déjà mobilisés en France pour soutenir l'achat de terres. Les maraîchers qui vont conclure un bail rural environnemental sont assurés de voir leur activité pérennisée car ce bail est signé pour toute la durée d'activité du fermier, comme "un bail de carrière" qui assure une sécurité financière, même si les maraîchers ne sont pas propriétaires.
Grâce à leur travail quotidien acharné (il n'y a pas ou peu de vacances pour eux), les maraîchers ont obtenu la certification biologique en avril 2015 et vont même plus lois que les contraintes imposées par la législation. Ils espèrent pouvoir dégager un Smic chacun d'ici un an car il faut du temps pour qu'une exploitation soit viable, précise Rémy. Pour leur activité tournée essentiellement vers les légumes, les deux paysans essaient de mettre en application un maximum de leurs connaissances théoriques. Par exemple, ils ont recours à des buttes permanentes (elles restent au même endroit mais ce qui y est planté évolue),
à des associations de fleurs et de légumes,
font appel à l'agro-foresterie, à l'agro-écologie, à la biodynamie, à la plantation de haies d'arbres, en particulier de fruitiers.
Ils estiment se remettre sans arrêt en question pour faire évoluer leurs pratiques guidées par leurs "deux patrons", affirment-ils : la plante et le climat. Ils ont la volonté de suivre le rythme des légumes produits à 99% à partir de graines qu'ils ne fabriquent pas eux-mêmes car ils considèrent que c'est un métier à part entière. Ils les achètent en décembre à des grainetiers biologiques comme Biau Germe ou la Maison de la semence d'Agrobio Périgord et les sèment en février comme cela a été le cas cette année pour les tomates, aubergines et poivrons.
Ils cultivent la diversité et sont très soucieux de "conserver une génétique qui peut se perdre", indique Thomas. Ils ont ainsi 40 variétés de courges, 30 variétés de tomates.
Ils estiment que d'ici 2 ans, leurs techniques culturales spécifiques et innovantes seront bien développées. S'ils fournissent en période d'été 500 à 600 kilos de légumes par semaine, d'ici 3 ans, leur verger sera bien diversifié. Ces différentes dimensions leur laissent penser que la ferme du Chambon pourra devenir un pôle social, économique et écologique.
Ils ont ainsi à coeur de développer un travail éducatif : ils n'ont pas laissé de côté leur passé professionnel dans le domaine de la transmission de connaissances. Ils accueillent des scolaires régulièrement et des élèves de l'ITEP une fois par semaine.
Ils fournissent aussi des produits aux écoles de Razac et de Marsac sur l'Isle grâce à des intermédiaires comme Isle Mange Bio ou la SCIC Mangeons 24.
Afin de développer les liens avec les clients, ils ouvrent leur domaine 2 fois par semaine (mercredi après-midi et samedi la journée) pour de la vente directe,
se rendent sur les marchés de Périgueux et Coulounieix-Chamiers et développent un système d'abonnements de paniers pour 2 ou 4 personnes selon la formule.
Après un historique du projet, une intervention des différents acteurs, Jacques Chèvre et les maraîchers, Marie Moulènes a pris la parole ainsi que Patricia Hamon, chargée de mission développement économique du Grand Périgueux.
Bittersweet, groupe de musique acoustique composé de 2 voix et d'une guitare acoustique, accompagnait, grâce à de nombreuses reprises,
Pour suivre l'actualité du domaine du Chambon, veuillez cliquer sur le facebook de Terre et Lumière : https://www.facebook.com/terre.lumiere/?fref=ts
Terre de Liens a son site : https://www.terredeliens.org/
ainsi que Terre de Liens Aquitaine : https://www.terredeliens.org/aquitaine.html
Texte et photos : Laura Sansot
Ils
n'étaient pas paysans mais menaient depuis un an une activité de
maraîchage dans le cadre d'un chantier d'insertion à Millau, sans
compter un travail de plusieurs années dans l'écologie. Ainsi, Thomas,
ingénieur agronome spécialisé dans les
eaux et forêts, titulaire d'une thèse en ingénierie biologique,
agronomique et
environnementale, a suivi ses études à Louvain puis est parti
s'installer au Chili
comme professeur d'agriculture puis d'écologie
tandis que Rémi Cornet est un
ancien animateur en écologie.Ce domaine les a réunis et les a orientés vers un projet de maraîchage avec, grâce à cette expérience et ses connaissances, un regard particulier sur le sol et la plante. Ils ont ce souci très fort de la conservation des sols. Leur "réflexion est écologique et moins économique", explique Rémi. En Dordogne, dans ce domaine, ils ont été attirés par le climat, la surface et l'appui technique de qualité. Ils ont accepté ce projet à condition de rester sur le lieu. En effet, les contraintes de départ étaient d'offrir à de nouveaux paysans un espace-test pour qu'ils évaluent leur propre motivation puis qu'ils s'installent ailleurs. Pour les deux jeunes gens, ce n'était pas envisageable. Leurs conditions ont été acceptées et ils se sont donc installés sur 2 lots (6 hectares) en mars 2014. Le travail a vraiment débuté en juin 2014. Grâce au Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise, dispositif adapté à ceux qui veulent créer ou reprendre une entreprise et valable jusqu'à 3 ans, ils ont pu être accompagnés dans leur projet et bénéficier de droits sociaux. D'ailleurs, aidés des minima sociaux, ils ont choisi d'investir les sommes issues de la vente de leurs légumes dans du matériel agricole. Ainsi, leur travail ayant été concluant, les consommateurs étant satisfaits de la qualité, "ils vont pouvoir s'installer en septembre 2016 sans un seul sou d'emprunt", constate Jacques Chèvre, trésorier de Terre de Liens Aquitaine.
Cette association territoriale née en 2010, l'une des 19 rattachées à l'association nationale, créée en 2003, va racheter les 6 hectares qu'exploiteront les deux maraîchers ainsi futurs locataires des terres.
Cette association, forte de 3600 adhérents, a acquis depuis sa création 122 fermes en France dont 2 en Dordogne, celle de Fougeras (Miallet) et celle d'Eyssal (Lamonzie-Montastruc). Car cette association est aussi une foncière, une entreprise d'investissement solidaire depuis 2007, qui investit dans "une agriculture de proximité, biologique et à taille humaine". https://www.terredeliens.org/-un-mouvement-trois-piliers-.html En achetant des terres, elle vise à "libérer la terre de la spéculation foncière", "enrayer la disparition des terres agricoles, alléger le parcours des agriculteurs qui cherchent à s'installer et développer l'agriculture biologique et paysanne". https://www.terredeliens.org/terre-de-liens-en-quelques-mots.html
Rémi et Thomas sont de jeunes paysans qui ont connu ce parcours difficile pour trouver une terre. Avant d'arriver à Périgueux, ils ont cherché en Aveyron mais les terres étant rares pour les paysans hors du cadre familial, ils ont dû élargir leurs recherches et c'est ainsi qu'ils sont arrivés en Dordogne.
Afin d'éclairer cette problématique, Jacques Chèvre a souhaité projeter, après la visite de l'exploitation,
le film intitulé Ici, ailleurs...la terre qui nous nourrit. http://www.accesstoland.eu/film-La-terre-qui-nous-nourrit Il met en scène un jeune maraîcher bio anglais, Gavin, qui travaille dans une ferme du Sud de l'Angleterre. La perte de ses terres lui permet de réaliser le difficile accès au foncier et l'incite à rencontrer d'autres fermiers européens qui ont eu ce même parcours fastidieux pour trouver et conserver des terres. C'est l'occasion de découvrir différentes associations qui oeuvrent pour soutenir les paysans. En Angleterre, existe la Soil Association Land Trust constituée à partir de la donation et le legs de plusieurs grands domaines en agriculture biologique. Après une étape en France et la rencontre avec des paysans locataires de Terre de Liens, il a rencontré en Espagne, les membres de l'association Rurbans, une association de développement rural née en 2003 et basée en Cerdagne qui depuis 2008 a lancé un projet de redynamisation de l'élevage de montagne et la création d'une école de formation pour les bergers. Une jeune bergère est ainsi interviewée. En Italie, Gavin entre en lien avec l'Association Italienne de l'Agriculture Biologique (AIAB). Celle-ci est notamment impliquée dans la préservation des terres publiques et leur transmission aux paysans, surtout depuis le décret Monti qui prévoit la mise en vente de ces terres pour renflouer les dettes de l'Etat et des collectivités. Ce tour d'Europe rejoint ensuite la Roumanie où les familles paysannes constituent encore un quart de la population, où les paysans sont 5 millions mais où les terres commencent à attirer fortement les spéculateurs. L'agro-business est en train de gagner du terrain. Quant à Gavin, de retour en Angleterre où la situation semble critique, n'a pas trouvé de terres pour s'installer.
Au Chambon, la vente des terres à Terre de Liens va permettre à la communauté de communes d'investir dans d'autres terres de maraîchage et il restera sur le domaine deux espaces-tests pour de futurs paysans auxquels Rémi et Thomas seront bien placés pour faire partager les fruits de leur expérience. La Dordogne compte au total actuellement 8 lieux-test. Quant à l'association, elle compte sur les souscriptions pour financer l'achat de ces 6 hectares. La soirée avait donc, entre autres, pour objectif de lancer la campagne de financement solidaire et inciter chacun des participants à investir au moins dans une action solidaire d'un montant de 103 euros. 11 460 actionnaires solidaires se sont déjà mobilisés en France pour soutenir l'achat de terres. Les maraîchers qui vont conclure un bail rural environnemental sont assurés de voir leur activité pérennisée car ce bail est signé pour toute la durée d'activité du fermier, comme "un bail de carrière" qui assure une sécurité financière, même si les maraîchers ne sont pas propriétaires.
Grâce à leur travail quotidien acharné (il n'y a pas ou peu de vacances pour eux), les maraîchers ont obtenu la certification biologique en avril 2015 et vont même plus lois que les contraintes imposées par la législation. Ils espèrent pouvoir dégager un Smic chacun d'ici un an car il faut du temps pour qu'une exploitation soit viable, précise Rémy. Pour leur activité tournée essentiellement vers les légumes, les deux paysans essaient de mettre en application un maximum de leurs connaissances théoriques. Par exemple, ils ont recours à des buttes permanentes (elles restent au même endroit mais ce qui y est planté évolue),
à des associations de fleurs et de légumes,
font appel à l'agro-foresterie, à l'agro-écologie, à la biodynamie, à la plantation de haies d'arbres, en particulier de fruitiers.
Ils estiment se remettre sans arrêt en question pour faire évoluer leurs pratiques guidées par leurs "deux patrons", affirment-ils : la plante et le climat. Ils ont la volonté de suivre le rythme des légumes produits à 99% à partir de graines qu'ils ne fabriquent pas eux-mêmes car ils considèrent que c'est un métier à part entière. Ils les achètent en décembre à des grainetiers biologiques comme Biau Germe ou la Maison de la semence d'Agrobio Périgord et les sèment en février comme cela a été le cas cette année pour les tomates, aubergines et poivrons.
Ils cultivent la diversité et sont très soucieux de "conserver une génétique qui peut se perdre", indique Thomas. Ils ont ainsi 40 variétés de courges, 30 variétés de tomates.
Ils utilisent les petites serres en hiver et les plus grosses en été pour les tomates, courgette et concombres, par exemple.
Ils n'utilisent pas d'engrais chimique mais des engrais verts. Leur utopie est énoncée ainsi "pas d'amendement, pas de traitement chimique, pas de désherbage"
sur une exploitation viable économiquement et offrant une production
diversifiée. Dans ce but, ils sont très en recherche d'innovations
diverses à l'origine d'outils adaptés. Pour cela, ils travaillent avec
des techniciens et ingénieurs. Ils ont ainsi mis au point une bineuse
écologique qui permet de biner 5 rangs en une seule fois sans polluer,
comme l'a expliqué fièrement Rémi! Cela leur a permis de diminuer nettement leur temps de travail.Une vraie révolution pour eux!Ils estiment que d'ici 2 ans, leurs techniques culturales spécifiques et innovantes seront bien développées. S'ils fournissent en période d'été 500 à 600 kilos de légumes par semaine, d'ici 3 ans, leur verger sera bien diversifié. Ces différentes dimensions leur laissent penser que la ferme du Chambon pourra devenir un pôle social, économique et écologique.
Ils ont ainsi à coeur de développer un travail éducatif : ils n'ont pas laissé de côté leur passé professionnel dans le domaine de la transmission de connaissances. Ils accueillent des scolaires régulièrement et des élèves de l'ITEP une fois par semaine.
Ils fournissent aussi des produits aux écoles de Razac et de Marsac sur l'Isle grâce à des intermédiaires comme Isle Mange Bio ou la SCIC Mangeons 24.
Afin de développer les liens avec les clients, ils ouvrent leur domaine 2 fois par semaine (mercredi après-midi et samedi la journée) pour de la vente directe,
se rendent sur les marchés de Périgueux et Coulounieix-Chamiers et développent un système d'abonnements de paniers pour 2 ou 4 personnes selon la formule.
Après un historique du projet, une intervention des différents acteurs, Jacques Chèvre et les maraîchers, Marie Moulènes a pris la parole ainsi que Patricia Hamon, chargée de mission développement économique du Grand Périgueux.
Bittersweet, groupe de musique acoustique composé de 2 voix et d'une guitare acoustique, accompagnait, grâce à de nombreuses reprises,
le
repas préparé avec les produits de la ferme complétés par ceux des
producteurs locaux et par les amuse-bouches de Jean-Marc Mouillac,
cuisinier de Marsaneix, à l'origine de la première cantine 100% bio de
France que nous avions déjà rencontré.
Pour suivre l'actualité du domaine du Chambon, veuillez cliquer sur le facebook de Terre et Lumière : https://www.facebook.com/terre.lumiere/?fref=ts
Terre de Liens a son site : https://www.terredeliens.org/
ainsi que Terre de Liens Aquitaine : https://www.terredeliens.org/aquitaine.html
Texte et photos : Laura Sansot
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