Le
festival est une des propositions de La Ruche à Brac, une association
créée en 2008 qui réunit un collectif d'artistes. Depuis 2011, chaque
année (sauf en 2016), l'Amicale laïque du village et l'association
mettent leurs forces en commun pour proposer un parcours artistique à
prix libre dans les ruelles et sur les places le samedi et le dimanche
après-midis.
A cela s'ajoute un concert le samedi soir précédé d'un apéritif et d'un repas. La mairie soutient logistiquement et financièrement ce festival tout comme le Conseil Départemental.
A cela s'ajoute un concert le samedi soir précédé d'un apéritif et d'un repas. La mairie soutient logistiquement et financièrement ce festival tout comme le Conseil Départemental.
Les
différents évènements ont lieu hors de la période touristique afin de
s'adresser à un public local de tous les milieux sociaux en mettant en
scène des artistes essentiellement périgourdins. Le Lazare déambule a lieu en juillet, l'Etrange promenade en septembre et pendant la période hivernale, des soupes aux histoires sont programmées.
L'association "s'emploie à continuer à semer l'Art, à le replanter, à l'arroser, à en prendre un soin permanent pour ne pas le laisser dépérir, à oeuvrer en somme pour transcender un quotidien de plus en plus difficile pour beaucoup, pour participer ensemble à la construction du monde de demain".
L'association "s'emploie à continuer à semer l'Art, à le replanter, à l'arroser, à en prendre un soin permanent pour ne pas le laisser dépérir, à oeuvrer en somme pour transcender un quotidien de plus en plus difficile pour beaucoup, pour participer ensemble à la construction du monde de demain".
photo extraite de l'album diffusé sur facebook :
https://www.facebook.com/groups/111216558916472/
La déambulation commençait par un spectacle des clowns Aglaé Paquet et Marcelito interprétés par Martine Szontagh et Alain Brindel.
Sur le chemin en déambulant vers le spectacle suivant, des petits mots étaient cachés dans la muraille...
avant de découvrir une installation de Nada Pons.
Une
petite séquence théâtrale "Un amour imaginaire" succédait à ces
propositions plastiques. Les comédiens de la compagnie de Périgueux Les
24 Compagnie Timothée François et Noémie Richard présentaient des extraits revisités avec humour d'Un songe d'une nuit d'été, du film Hôtel du Nord et de Roméo et Juliette.
Miles Siefridt
engageait sur la place de l'église une improvisation basée sur des
interactions avec le public et les éléments du décor naturel. Il
n'hésitait pas à s'amuser avec la cloche qui retentissait, avec un
chien, à faire tourner dans les airs des enfants (les siens) qui
semblaient y prendre grand plaisir, à jouer avec un appareil photo d'un
membre du public, à escalader un arbre, à créer une relation étroite avec un calvaire voire christique avec une église... à défaut d'y pénétrer.
https://studiosensitive.com/
Dos à une splendide vue sur la Dordogne,
https://studiosensitive.com/
Dos à une splendide vue sur la Dordogne,
Jocelyn Dorangeon,
un jeune slameur, accompagné d'un musicien, se lançait dans de belles
odes à la nature (à l'eau, à la mauve...) décrivant des mondes où
l'homme serait en communion avec elle sans chercher à la dominer.
Texte et photos : Laura Sansot
en contrebas, Christophe Doullay élaborait des sculptures devant les spectateurs.
De la même manière, le plasticien Stéphane Montmailler
se livrait à une peinture à la main en direct, prenant appui sur le
corps d'un individu caché derrière un drap noir, pour élaborer l'oeuvre
intitulée "Lutte contre soi-même".
Plusieurs de ses réalisations étaient exposées dont ces étranges animaux en pièces de récupération.
La compagnie Keruzha,
créée en 2015, donnait à voir et à entendre des chants à capella et danses
contemporaines en hommage aux béguines. Ces femmes du Moyen-Age ont
expérimenté un mode de vie originale. Vivant dans le cadre d'un ordre
monastique, elles ne prononçaient pas pour autant des voeux perpétuels
et s'affranchissaient, du moins pour un temps, de la tutelle
ecclésiastique, instaurant "un dialogue amoureux de l'âme et de Dieu".
Le
long du mur conduisant à cette scène improvisée au bord d'un lavoir, de
petits textes sur l'amour et la liberté étaient accrochés.
Ann Dehullu, artiste plasticienne, proposait une pénétrable réalisée avec des déchets récupérés après un rallye.
Sylvie Faupin, photographe amateur exposait sa série "Si vous voyez de la lumière, entrez".
Au
point info et à la buvette, terme de la déambulation, où de la
documentation sur les artistes et l'association était en libre
consultation,
La
manifestation accueille chaque année en moyenne 1000 à 1200 visiteurs
sur les deux jours et l'association espère que les spectateurs seront
aussi nombreux pour les prochains évènements : St Lazare déambule le 15 juillet puis l'Etrange promenade les 24 et 25 septembre.Texte et photos : Laura Sansot
merci
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