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11/01/2017

LA TRANSITION AU COEUR DU FILM "QU'EST-CE-QU'ON ATTEND?"

Le 5 janvier 2017, l'association Ciné-Cinéma en partenariat avec Colibris et le Grand Périgueux programmait le dernier film de Marie-Monique Robin "Qu'est-ce qu'on attend?". Un véritable succès puisque plus de 200 spectateurs avaient pris place dans la salle.
Le film est sorti le 23 novembre dernier et le village St Pierre de Frugie le diffusait déjà en avant-première le jour de la fête de la transition.
http://artpericite.blogspot.fr/2016/10/troisieme-journee-de-transition-saint.html

Marquée par le modèle d'Albert Londres et considérant le journalisme comme un 4ème pouvoir, la réalisatrice est l'auteur de plus de 150 films d'investigation et de reportages, récemment primée par la SCAM pour l'ensemble de son oeuvre, a précisé la présentatrice de la soirée. Depuis 2011, elle met en avant des initiatives positives à travers des films comme Les moissons du futur, Au pays du bonheur national brut...  Cette fille de paysan devenue documentariste a choisi récemment d'aller à la découverte d'un village en transition de 2220 habitants, celui d'Ungersheim, en Alsace, à 15 kms de Mulhouse.
photo extraite de : 
Celui-ci est filmé au rythme des saisons durant l'année 2015. En 2009, la mairie lance un programme de démocratie participative constituée de 21 actions pour le XXIè siècle regroupant des thèmes comme l'alimentation, le logement, l'éducation, les transports...qui se déclinent en trois chapitres : l'autonomie énergétique, l'autonomie intellectuelle et la souveraineté alimentaire.
D'abord l'objet d'un reportage de 52 minutes diffusé sur France3 Alsace, il est devenu un film dans lequel les habitants sont au coeur du projet. On les voit dès le début puis tout au long du film s'exprimer sur fond noir face à la caméra mais aussi dans leurs activités au sein de la commune. La municipalité est à l'origine de cette démarche, notamment grâce à un maire un peu atypique, Jean-Claude Mensch. Végétarien et ne buvant pas d'alcool, cet ancien minier (pendant 35 ans) "né dans la potasse", syndicaliste, engagé toute sa vie dans la lutte, estime que "montrer l'exemple n'est pas le meilleur mais le seul moyen de convaincre". Il a visiblement réussi son pari car il a attiré des habitants soucieux de construire localement des alternatives et rendre leur village autonome.
 
 On rencontre ce jeune vétérinaire, Jean-Sébastien, déçu de pas trouver suffisamment d'éthique dans sa profession, qui a décidé de se tourner vers l'agriculture pour son plus grand bonheur. Il est devenu responsable de la régie agricole municipale. Il travaille avec Richelieu, le cheval qui emmène les enfants à l'école (ce qui permet d'économiser 6000 kms par an en voiture pour les parents). C'est ce même animal qui apporte les produits du jardin du Trèfle Rouge et lui fait entrevoir un autre rapport au temps. C'est une entreprise d'insertion qui gère le jardin communal, un jardin de cocagne, de 8 hectares. Sébastien, Hayat et Céline évoquent les bienfaits que leur a apporté ce travail dans leur propre vie. Quelques 500 paniers sont issus de cette production locale qui approvisionne aussi la restauration scolaire 100% bio. Le documentaire suit la construction d'une "Maison des natures et des cultures" mais aussi la première maison d'un éco-hameau construite selon les principes du Bedzed, un îlot résidentiel londonien qui prend en compte des critères écologiques et sociaux. Les murs sont en bois et "paille high tech", déclare un habitant. Muriel se montre impatiente d'y habiter. Christophe et Lili, de leur côté, ont choisi de sélectionner d'anciennes variétés de blé (celles qui ne créaient ni diabète ni obésité, expliquent-ils!) et de les produire sans aucun fertilisant, bouleversant le schéma classique d'exploitation de la ferme familiale hérité du père de ce paysan-boulanger. On voit la jeune femme pleinement épanouie pétrissant la pâte et sortant du four les belles tourtes de pain. Il existe aussi une monnaie locale dans le village, le radis. Les enfants qui apparaissent dès le début du film sont associés à cette transition profitant de repas bio à la cantine, posant des questions à la municipalité, faisant des propositions, apprenant l'autonomie intellectuelle qui est le fer de lance de la transition : penser par soi-même et ensemble des solutions locales pour sortir de la dépendance au pétrole. Toutes ces initiatives ont d'ailleurs été saluées par Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, venu rendre visite aux habitants pour les encourager, à l'occasion de l'inauguration de la centrale photovoltaïque : " vous êtes à la pointe du progrès", indique-t-il dans les dernières minutes du film. Leur commune est "la championne internationale des villes en transition", selon lui. D'ailleurs, Jean-Sébastien souligne qu'il ne s'agit absolument pas d'un retour en arrière, de montrer que c'était mieux avant. Au contraire : "demain peut être mieux qu'hier et mieux qu'aujourd'hui" en actualisant ce qui a bien fonctionné dans le passé. C'est un village tourné vers l'avenir, celui de l'après-pétrole.
Rob Hopkins et Jean-Claude Mensch
photo extraite de : 
Cet investissement en faveur de la transition est surtout le fait de 100 à 150 personnes (15 à 20% des adultes), selon Marie-Monique Robin. https://www.franceinter.fr/emissions/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-07-decembre-2016  Le film les montre d'ailleurs très liés entre les repas partagés, le travail de la terre ou du jardin d'insertion ainsi que les commissions de travail pour réfléchir collectivement à la mise en place des solution concrètes, indépendamment des recettes assénées à l'extérieur notamment par des experts promoteurs du libéralisme. Ils font des propositions au conseil municipal qui est censé trouver les moyens de les réaliser. Ils contribuent, de cette manière, comme le dit le philosophe Patrick Viveret, à la transition démocratique. https://www.franceinter.fr/emissions/demain-la-veille/demain-la-veille-20-novembre-2016
Si le film ne détaille pas malheureusement comment tout cela est financé (il est seulement question d'endettement pour l'achat de terres afin de construire l'éco-hameau), les effets indiqués juste avant le générique de film sont édifiants : des économies de fonctionnement de 120 000 euros, la création d'une centaine d'emplois en 10 ans, une diminution des gaz à effet de serre de 600 tonnes par an sans augmentation des impôts!

Bernadette Paul, vice-présidente de la communauté d'agglomération, a pris la parole à la suite de la projection pour mettre en avant les initiatives réalisées ou en cours par le Grand Périgueux, même si elle a reconnu que la Dordogne avait dans ce domaine 15 ans de retard par rapport à un département comme celui de la Vienne. Sur le plan agricole, des espaces d'expérimentation sont proposés depuis 2013 pour inciter des agriculteurs à s'installer en maraîchage biologique dont ont bénéficié deux jeunes paysans, Thomas et Rémi. http://artpericite.blogspot.fr/2016/07/soiree-de-soutien-la-ferme-ecologique_21.html La signature de la revente des deux lots qu'ils exploitent entre le Grand Périgueux et Terre de liens le 30 novembre 2016 va leur permettre de pérenniser leur exploitation. Un diagnostic agricole et forestier a été lancé en juin 2016. Les résultats devraient être donnés en avril 2017 et aboutir à un état des lieux dans la communauté d'agglomération qui souhaite développer les circuits courts pour limiter les effets des gaz à effet de serre. Il a été question aussi de l'éclairage défectueux de la voie verte. Après des années de contentieux et des batailles d'experts, des luminaires photovoltaïques sont en cours d'installation sur la partie centrale. Deux bus qui combinent plusieurs technologies (électricité, hydraulique et thermique) ont été acquis dans le cadre du plan global de déplacement. Des parking-relais pour favoriser les transports en commun sont prévus (Niversac, Coulounieix-Chamiers) et une application web Gotoo http://gotoo.eu/legrandperigueux/ favorise le covoiturage. Une nouvelle station d'épuration à Boulazac va utiliser des plantes exotiques. Une nouvelle crèche à énergie positive devrait être construite dans le quartier de Clos Chassaing. Bernadette Paul a souligné le soutien qu'apportaient l'association Les enfants du pays de Beleyme, l'entreprise de Sève et d'écorce https://www.deseveetdecorce.com/ et l'Espace Info Energie en matière d'éducation à l'environnement auxquels la communauté d'agglomération était associée. Celle-ci a élaboré un plan Climat Energie Territorial  prévu pour 13 communes qui devrait être revu avec l'arrivée de nouveaux membres.
Bernadette Paul
En préambule de la soirée, une représentante de Colibris  a rappelé que l'association existait depuis 2007, à l'initiative de Pierre Rabhi et de Cyril Dion, co-auteur du film Demain. Les groupes locaux comme les deux présents en Dordogne étaient des relais facilitateurs du mouvement national : Bergerac et Périgueux, fort de 500 contacts, qui inaugurera le 19 janvier 2017 une permanence au café associatif des Thétards. Ce mouvement promeut la construction d'une société respectant l'écologie et l'humain par le changement individuel considérant que chacun doit faire sa part comme le colibri qui tente d'éteindre l'incendie avec quelques gouttes d'eau, incitant les autres à faire de même. Soucieux de ne pas ériger de modèle, l'intervenante a insisté sur le fait qu'Ungersheim était un exemple de ce qu'il était possible de réaliser dans une petite commune pour inciter chacun à se lancer dans une aventure locale.
Invité à s'exprimer, le public a fait référence au dispositif Famille à énergie positive, un défi national lancé par l'ADEME où "des équipes constituées de plusieurs familles concourent pour réduire d'au moins 8% leur consommation d'énergie et/ou d'eau à la maison". http://aquitaine.familles-a-energie-positive.fr/ Une habitante de Lusignac  a plaidé pour la diminution de notre consommation d'énergie et s'est interrogée sur la manière d'impliquer le plus grand nombre. La monnaie complémentaire nouvellement créée à Périgueux et nommée le Trèfle a été évoquée. L'association La Trèflerie compte bien augmenter le nombre de prestataires aujourd'hui limité à cinq http://monnaie-locale-complementaire.net/trefle/  pour encourager le développement de l'économie locale. Jean-Marc Mouillac, cuisinier à l'école de Marsaneix qui a mis en place la première cantine 100% bio de France et que nous avons déjà rencontré http://artpericite.blogspot.fr/2016/03/le-collectif-les-pieds-dans-le-plat-sur.html a annoncé la tenue des premières rencontres nationales de la restauration collective les 29 et 30 juin prochain. Il a rappelé le caractère fondamental pour son collectif Les pieds dans le plat de la souveraineté alimentaire. Par ailleurs, il a mis en garde contre la nature des 20% des produits biologiques que la loi initiée par la députée de Bergerac, Brigitte Allain, allaient instaurer dans les cantines. Ils devaient être produits localement en respectant des critères sociaux et non par des industriels de la bio, occasion d'une question sur l'état de la restauration collective bio dans l'agglomération. Elle concernait d'abord les crèches et certains légumes, a convenu Bernadette Paul. Un représentant du Collectif Compteurs Communicants 24 qui se bat notamment contre l'installation des compteurs Linky http://artpericite.blogspot.fr/2016/07/debat-autour-du-film-take-back-your.html a déploré que seul un maire (celui  de Périgueux) de la communauté d'agglomération ait accepté un contact. Il était pourtant important de laisser s'exprimer des opposants.
Plus généralement, lors du débat, il a bien semblé que deux visions s'affrontaient. D'un côté, les représentants de Colibris et les personnes adhérents à cette démarche de changement individuel et très attachés à mettre en avant des initiatives locales. De l'autre, des individus cherchant à poser une "critique sociale, économique  et politique d'un système incompatible avec la vie" sans laquelle le système ne peut que perdurer. Or, ces derniers ont été à plusieurs reprises priés de recentrer le débat sur "les initiatives positives" par des membres de Colibris qui vantaient pourtant l'esprit de dialogue.
 David, un représentant de Colibris 
Ainsi, un paysan, par ailleurs favorable aux monnaies locales, qui a soutenu l'installation de collègues à proximité de chez lui, a évoqué la réalité agricole, loin de l'image idyllique du film où ne transparaît presqu'aucune conflictualité. Il a constaté que la chambre d'agriculture avait tendance à favoriser l'autonomie des méthaniseurs au détriment de celle des paysans. Les coopératives laitières avaient droit de vie et de mort sur les paysans. Il a signalé l'escroquerie que représentaient les certi-phyto (déjà abordée dans un précédent article) qui rejetaient toute la responsabilité sur les paysans en dédouanant totalement les industriels, producteurs de molécules. Un autre membre du public est revenu sur la question des méthaniseurs imposés par l'Etat via le préfet et incitant à des élevages concentrationnaires. Il a cité le cas de St Astier. L'emprise des zones économiques et commerciales a été dénoncée notamment à Marsac sur l'Isle. Un jeune homme convaincu par le film que nous nous étions déconnectés du monde, de la nature, a considéré qu'une transition rapide n'était possible qu'à condition de changer le système politique totalement lié aux monarchies pétrolières.
La place des élus a été abordée plusieurs fois. Tandis qu'une habitante de Périgueux, résidant dans la commune depuis 6-7 ans déplorait le manque d'élus réellement volontaires pour former une unité politique écologique, la représentante du Grand Périgueux pensait, quant à elle, que la transition devait surtout venir des citoyens, c'était à eux de prendre des initiatives et il n'était pas nécessaire que la mairie soit très active, ce qui a scandalisé une spectatrice.
Un conseiller municipal de Coulounieix-Chamiers avait déjà plaidé dans le débat pour l'action politique : la transition ne pouvait se faire sans "une locomotive" et sans "argent". Il s'interrogeait d'ailleurs sur les sources de financement des emplois municipaux de ce village d'Ungersheim à l'heure où les collectivités connaissaient une réduction drastique de leurs budgets. Un membre de Colibris a indiqué qu'au moment où les élus n'avaient plus d'argent pour financer l'opération Familles à énergie positive, les citoyens avaient pris le relais et s'étaient constitués en association. Une autre adhérente active du mouvement a rappelé qu'à Saillans, dans la Drôme, la transition n'était pas portée par des élus mais par de simples citoyens. Il fallait changer de paradigme, sortir du clivage élus/citoyens. L'association Colibris ne voulait "pas entrer dans le débat politique" mais "mettre en place des actions".
Le terme de transition a été interrogé par deux spectateurs même s'il n'a pas fait l'objet, on le déplore, d'un débat. Seul le terme développement durable a semblé rejeté par les deux bords, considéré comme un terme "politicien".  Pourtant, un article récent du journal La Décroissance (novembre 2016 "Une transition toute transie" par François Jarrige http://www.ladecroissance.net/?chemin=sommaires) estime que ce mot devenu "dominant" qui "connaît un grand succès politique et médiatique" appartient à la novlangue écolo. Reprenant les explications du philosophe Pascal Chabot, il explique que ce terme "rompt avec le langage de la révolution" impliquant une notion de "rupture radicale" tandis que "les mouvements sociaux réunis derrière le concept de transition cherchent davantage à construire un au-delà sans rompre radicalement tous les liens existants mais en les modifiant subtilement". Le  mot transition serait "modeste", "réformiste", "réaliste", loin de l'utopie que recouvre celui de décroissance. Il aurait été "porté par des institutions internationales et des lobbies soucieux de construire des images moins anxiogènes du futur". Ainsi, "l'expression de transition énergétique vise[rait] à remplacer celui de crise énergétique". Plus généralement, le terme de transition aurait tendance "à surestimer les enjeux techniques et à minorer les enjeux socio-économiques et les inégalités". C'est d'ailleurs ce que l'on semblé faire les membres de Colibris durant cette soirée en incitant le public à mettre en avant les initiatives concrètes (techniques) positives et en cherchant à mettre de côté les réflexions politiques ("les critiques ont déjà suffisamment été dites" a-t-on pu entendre).
Cependant, ont-ils conscience qu'ils sont peut-être instrumentalisés par les dominants, promoteurs du capitalisme vert, en utilisant ce terme qui vise à "voiler la réalité et empêcher tout changement réel de l'état du monde", comme l'écrit François Jarrige? Eric Dupin, auteur d'un ouvrage publié en 2011 intitulé Les défricheurs, un tour de France des alternatives dans divers domaines, estime que ces hommes et ces femmes ne parviendront pas à faire basculer la société s'ils font l'économie d'une réflexion politique. Ils feront simplement coexister deux mondes parallèles (vie saine pour au plus un quart de la population, d'un côté, et vie productiviste et consumériste, de l'autre) sans pour autant régler la question écologique. "Il n'existe qu'une planète" et cette minorité n'échappera pas à l'emprise d'"une majorité de pollueurs". Elle devra aussi assumer le fait de "laisser la majorité de la population aux prises avec l'exploitation, l'aliénation et tous les empoisonnements qui les accompagnent" (p. 269-270). Contrairement à la conclusion de la soirée ("si on reste bloqué au niveau global, on se trouve très vite coincé"), le journaliste explique : "un vrai changement social et écologique passe obligatoirement par un combat politique". Ce sera peut-être l'objet d'une prochaine soirée organisée par Ciné-cinéma si un film aborde ces questions cruciales pourtant totalement absentes des débats médiatisés aujourd'hui... et pour cause!

Texte et photos (sauf mention contraire) : Laura Sansot

5 commentaires:

  1. Je trouve le dernier paragraphe et la conclusion très pertinents.

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  2. Bel article bien documenté. Comme d'habitude !
    Merci Laura pour ceux qui n'étaient pas là!
    J'ai particulièrement apprécié les dernières lignes qui mettent en évidence l'importance de l'équilibre indispensable entre l'action individuelle et l'action collective passant obligatoirement pas la politique...
    Mes dernières lectures. Pour ceux que cela intéresse...
    "Comment tout peut s'effondrer" de Pablo Servigne et Raphaël Stevens.
    "Eléménts d'une politique convivialiste" d'Alain Caillé et Les Convivialistes.
    "Le coup d'état citoyen" de Elisa Lewis et Romain Slitine.
    "La démondialisation ou le chaos" de Aurélien Bernier.

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  3. Le dernier paragraphe et la conclusion sont à mon avis très pertinents.

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  4. J'étais à cette soirée. Votre compte-rendu est très complet et fidèle, et je partage votre point de vue sur la posture prise ce soir-là par Colibri, mouvement d'initiatives citoyennes qui ne repose pourtant sur rien d'autre que cette analyse critique d'un système qui nie l'impératif écologique.
    Merci pour les infos sur ce le terme de transition. mais je ne suis pas d'accord avec cet auteur qui dit que contrairement à la révolution, on garde le système ancien. Ce n'est pas ce que j'entends par transition. Une zone de transit n'est pas une zone qui est un peu des deux zones, c'est une zone à part, celle qui permet de passer d'un espace à un autre.
    Sans transition je vais maintenant me coucher, alors bonne nuit!

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  5. Bravo, beau travail d'observation et bonne retranscription du débat.
    Vincent

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